Des petites bêtes...
je les rencontre un instant

...des champs immenses...
je les regarde un moment

...des fois j'y pense...
mais je passerai l'hiver sans.

Felzvyn

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bientôt les photos de Sigryd ici...

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Range ta chambre - Viens manger - Habille-toi - Va prendre ta douche - A ce soir mon chéri - Sois sage hein - Viens faire un bisou à maman - C'est rien mon coeur, maman va bien - Tu as vu dans quel état tu es ! - C'est quoi ces notes !? - Qu'est-ce que t'as encore fait ? - Allez, suis-moi - Tu veux une glace ? - Oh mon chéri, qui est-ce qui t'as fait ça ? - Va faire un câlin à mamie, tout doucement - Grandis un peu ! - Il est tellement mignon... - On dit "s'il te plait" - C'est quoi les mots magiques ? - Bravo mon bébé ! - Tu n'avais qu'à écouter, tu as vu maintenant ? - Qu'est-ce qu'il avait dit, papa ? - File dans ta chambre !

C'est fini... - Raconte à maman... - Donne ton linge sale - Brosse-toi les dents - Reviens ici tout de suite - Non, ne touche pas le chien - Ah, tu en as mis partout... - Viens voir !! Il a dit "gâteau" ! Redis le devant papa - Filou va... - Ouhou, regarde maman - Assieds-toi là - Mange avec ta fourchette - Les mains sur la table - Allez, va jouer, mais rentre à l'heure, hein ? - Fais tes devoirs - Ne claque pas la porte ! - Si tu continue, j'appelle ton père - Dis "Aheuuu" - Touche pas, c'est sale !

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a   " S'il vous plait...

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Raconte-moi qui est l'adulte...

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                ... dessine-moi un mouton. "

Marcher Courir Sauter Rouler Voler S'envoler même                     

Attendre Stresser Téléphoner Parler, souvent

Pousser Tirer Fermer Claquer sa porte de temps à autre

Cogner Hurler Souffrir Mourir parfois

Jouer Danser Rire Faire le con, bien trop souvent

Tordre Frapper Mordre Aimer aussi

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Regardez. C'est fou le nombre de choses que l'on fait en mouvement...

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    E N V O L E - M O I 

Sigryd

Carpe Diem, Sicile.

                                                                                        Felz _______________________________________________________________________

Alors que dehors, les lampadaires grésillent, notre feu s'embrase. Juste une lumière blanche et éblouissante devant l'église. L'ombre de ton corps qui caresse le mur, mon sang bouillone, allument mes veines. Je divague. Le vent qui souffle, une bougie qui s'éteint et éclabousse de cire brûlante le vieux livre à son côté. La lumière danse. Le crissement du gravier, un jappement de chien à l'extérieur, et tu t'allonges sur moi. Nos corps qui résonnent de concert, un feu d'artifice qui éclate. Puis les tons s'estompent, et c'est tout.

                                                                                               Photo : Felz   

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Toi et moi, juste la fin du monde.

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Sigryd

Le chat pourrait très bien être le meilleur ami de l'homme, mais il ne daignerait jamais le reconnaître.
Doug Larson

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Faut pas que ça vous inquiète.
J'ai bien connu l'animal mort dans votre assiette.
Francis Cabrel - Paroles de la chanson Le Monde est sourd

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On ne voit un canard avec un ruban que quand ce dernier lui tord le cou.



- Felzvyn -
bouh !
.

.bouh!.

Playmobil®, en avant les histoires !

- Sigryd -         

Dis, ma chérie, tu te rappelles de cela ?           

C'était il y a bien longtemps maintenant...

On était des mômes et on ne faisait que ça,

Courir sous les flocons, riant aux éclats...

On ne peut plus à présent,

Non pas qu'on ne veuille pas, hein ?

Mais on ne sait plus courir,

On ne sait plus faire grand chose d'ailleurs...

Ce n'est pas bien beau de vieillir...                                                                                                                          photo : Felz   

Ah ! Nostalgie quand tu nous tiens...

Mais que veux-tu mon amour ? Le temps lui,          

Aime courir, et faire voler les flocons

Pour amuser les nouveaux garnements.

Le temps court plus vite que nous et joue avec le gel sans risque.      

Tu te souviens comme c'était amusant ?                                                                                                          

Je n'étais pas très sage et j'adorais embêter les filles...   

Surtout celles que je trouvais jolies.

Surtout toi...

J'envoyais des boules de neige sur tes vêtements neufs

Tu ne me trouvais pas très drôle...  

Tu n'avais pas tout a fait tort... 

Mais un garçon reste un garçon. 

Je plains tout de même les pauvres petites filles

Qui sont en train de subir les mêmes gamineries que toi...

Ah, la jeunesse, les garçons qui embètetent les jolies filles...

Un jour, tu m'as même fait la tête, tu te rappelles ?

Alors, vexé, je t'ai taillé un petit morceau de glace

Que je t'ai offert comme pendentif

Jamais tu ne m'a pardonné aussi vite que ce jour là, n'est ce pas ?

Que tu étais naïve ! j'ai réussi à te faire croire que c'était du diamant...

Que tu étais mignonne...

D'ailleurs, qu'as tu pensé quand il a eu fini de fondre ? 

Je me le demande bien, tiens...

Ah et une autre fois, tu te souviens ?

Tu ne peux pas avoir oublié.

On a passé notre journée à dessiner des anges, couché sur le sol verglacé

A remuer nos corps frèles et engourdis par le froid

Sous des rires innoncents et nos sourires béats...    

Tu étais déjà amoureuse de moi à cette époque ?

En tout cas, moi, je l'étais de toi...

Regarde dehors, le vent souffle toujours aussi fort

Il balaie le givre et la poussière de neige...

Nos petits enfants s'amusent comme des fous 

Regarde comme c'est beau l'hiver...

Comme c'est beau l'enfance...

Ah... il est temps... Quel dommage,

J'en avais encore des choses à te dire !

L'instant de nos mémoires, j'avais oublié

Que le temps, à l'hiver, à mon amour, t'avais arrachée...                                                                                                   Sigryd

Planer sur l'inconnu et flâner
Comme un simple fantôme incolore
Laisser ses veilles idées fanées
Se croire disciples du folklore

Perdre de vue le familier

Sous le paysage défilant

Se mettre alors à oublier

Ce qu’on ne veut voir disparaitre

Fermer les yeux pour lentement

Ne plus jamais réapparaitre

Soudain s’éveiller

Ce n’était qu’un rêve

Bien vite balayée

L’illusion fut brève

Felz
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Si le cheval connaissait sa force, serait-il assez fou pour accepter le joug, comme il le fait ? Mais qu'il devienne sensé et s'échappe, alors on dira qu'il est fou...

[August Strindberg]

Le chanceux perd sa femme, le malchanceux perd son cheval.

[Proverbe géorgien]

Etre heureux à cheval, c'est être entre terre et ciel, à une hauteur qui n'existe pas.                                                                                                                                    [Jérôme Garcin]

Quand on joue dans un western, on peut embrasser le cheval mais pas l'actrice.

[Gary Cooper]

L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval.

[Proverbe arabe]

L'homme n'aura jamais la perfection du cheval.

                                                                [Baruch Spinoza]

Sigryd

Un jour, tu l'écoutes, intrigué, envieux, ou passionné. Tu la regardes siffler doucement ces accords légers, avec le désir terrifiant de pouvoir, toi aussi, retranscrire cette mélodie que tu vénères. Le lendemain, tu te retrouves face à cette envie que tu jugeais passagère, en tête à tête avec cet objet inconnu reposé sur tes genoux, son bois entre tes mains. Et avec ou sans ce petit bout de plastique très utile que tu possèderas nécessairement, tu fais entendre ton premier son, pas toujours merveilleux ma foi. Mais tu t'en moques, et tu as bien raison. Tu transpires, tu as les doigts qui brûlent, qui saignent même quelquefois, ta voix qui déraille ou que tu ne parviens pas à caler, mais tu es heureux. Le surlendemain, te voilà à jouer toutes ces musiques qui t'ont fait chanter à tue-tête ou bien pleurer toutes les larmes de ton corps sur ton oreiller hier ou avant hier encore. Et désormais, tu ne la quitteras plus, ou elle ne te quittera plus, tel un couple parfait qui ne subira jamais les foudres du divorce. Métaphore grossière pourtant réaliste. Tu l'aimeras tellement que tu t'en voudras de parfaire ta collection et ton entraînement avec une autre qu'elle. Et tu te trouveras stupide, mais tant pis. Parce que tu ne l'oublieras jamais réellement. Parce que ton amour exagéré à son égard qui est parfois source de moqueries aux alentours a le mérite d'être sincère.

Parce que cet instrument banal rythme ta vie et te plonge dans l'addiction...

Sigryd

M. E. L. O. D. I. E.

                   A. R. P. E. G. E. S.